droit de reponse CONTRE REP7RE M2DICAL
Chers confrères et consoeurs,
La représentativité médicale et de santé libérale accuse des coups de trahisons de grande envergure, ainsi l’argent des laboratoire s’y mèle aussi pour récupérer des patrons syndicaux :
= Afin que le TPA s’épanouisse.
= Afin que la recherche scientifique devienne resource de vache a lait des laboratoires.
= Afin que la complémentarité public privé ne soit que démagogique.
Les professeurs ayant choisits « la bourse, le salaire, les études payés avant le doctorat, la ma itrise et l »’assistanat, la retraite, l’assurance maladie, le congé et déplacements aux congrès.
Tout cela est un choix : pourquoi veulent _ ils d’avantage et sur le dos du jeune médecin endété jusqu’aux dents .
Messieurs du repère médical : répondez nous .
CASABLANCA LE : 01/09/2007.
Lettre ouverte à Monsieur le Professeur FARID HAKKOU,
Directeur de rédaction et de publication du « Repère médical»
Objet : Droit de réponse.
Monsieur et cher confrère,
Le mensuel « le repère médical », n°12, Juillet-Août 2007, a publié un article sous la rubrique NEWS DE L’AMO, page 42 et 43, ayant pour titre « Le Syndicat national des médecins du secteur libéral ».
Le mensuel, étant un organe de presse médical national, s’adresse à tous les médecins marocains et non aux adhérents d’un syndicat ou un groupement quelconque.
Et c’est sous cette dernière condition que ce journal serait financé par des laboratoires pour informer tous les médecins, sans appartenance syndicale ou autre.
L’article paru dans les pages 42 et 43, dont nous ne discutons nullement la publication, ne peut répondre à une quelconque qualification rédactionnelle comme il n’est nullement clarifié une quelconque forme de publication (Lettre, Communiqué, Pétition ou Programme électorale....).
Cet article prendrait plutôt un aspect de règlements de comptes et incite à la formulation de plusieurs interrogations dont nous nous permettons de vous adresser les suivantes :
L’article est annoncé dans le sommaire sous un titre d’actualité, captivant, traitant d’un sujet à caractère national, intéressant tous les médecins, voire tous les marocains, sous un titre captivant « NEWS de l’AMO », situé à la page 41.
Les lecteurs se portant à la page de ce titre captivant trouveraient trois articles traitant effectivement de l’AMO, se partageant une page répartie en un quart pour « l’inégalités d’accès au traitement des hépatites virales », un quart de page pour « l’ordre des médecins associé à l’élaboration des référentiels » et la moitié de la page pour une « mise au point de la direction de l’ANAM ».
En tournant la page 41, les lecteurs se trouvent devant deux spacieuses pages, les pages 42 et 43, sur lesquelles le président du SNMSL (Syndicat National des Médecins du Secteur Libéral), s’ingénie dans le dénigrement, la désinformation et la duperie de personnes. Ce syndicat qui s’est désengagé de tout un cahier revendicatif et de propositions pour devenir l’instrument de l’administration et porte parole des organismes gestionnaires du code de couverture médicale généralisée ou loi 65/00.
C’est dans ce sens que nous vous déclarons que la page 41 n’a servi que pour attirer l’attention des lecteurs sur l’article des pages suivantes.
L’écrit porté par les pages 42 et 43 un document sans aucun rapport avec les NEWS DE L’AMO mais qui véhicule des attaques diffamatoires et non fondées envers d’autres associations et syndicats et des critiques vis-à-vis de médecins ayant des prises de positions différentes de celles du ZAIM du SNMSL.
D’autre part, le fait que votre mensuel n’a pas contacté les associations, syndicats et médecins indexés dans le document pour publier leurs avis et points de vue laisse planer le doute quand au degré d’indépendance de la ligne éditoriale du repère médical.
Nous constatons avec regret que le repère médical a, par ce fait, favorisé une catégorie de médecins, sans fondement, et a participé à la désinformation des 16.500 médecins du MAROC.
Il est légitime de se poser la question si le mensuel n’est pas devenu le porte parole syndical et s’il n’a pas viré de sa mission noble d’information scientifique médicale.
Si c’est le cas, il faut le déclarer ouvertement et annoncer que ce journal prend position contre la lutte légitime des médecins libéraux à se réorganiser syndicalement comme ils le désirent.
Si c’est le cas, il faut le déclarer ouvertement et annoncer que ce journal porte atteinte aux droits de l’homme, à l’expression et la déclaration de l’avis contraire.
Si c’est le cas, il faut le déclarer ouvertement et annoncer que ce journal vise l’atteinte des libertés des collectivités à s’organiser selon le dahir de 1957 en syndicats.
Si c’est le cas, il faut le déclarer ouvertement et annoncer que ce journal vise l’atteinte du Syndicat National des Médecins de l’Alliance Libérale, syndicat créé en 2001 conformément au dahir de 1957.
Si c’est le cas, il faut le déclarer ouvertement et l’annoncer à presque la totalité des médecins libéraux qui se sont désengagé des décisions émanent d’un syndicat qui se base sur le culte de la personnalité et non sur des réflexions mures issues d’une compétence médicale réunie en instances démocratiques.
Si c’est le cas, il faut le déclarer ouvertement et l’annoncer aux autres syndicats invités par l’ANAM à la réunion du le 19 juillet 2007 et contre lesquels s’est levé le SNMSL.
En effet, l’article sur l’AMO n’aurait pour objectif que d’attirer l’attention des lecteurs sur celui des pages suivante qui contient une série d’accusations non fondées, lancées dans un système de désinformation.
A ce propos, le repère médical a-t-il un document ou une correspondance de l’alliance justifiant sa volonté de vouloir casser les grèves du secteur public ? Ne serait-il pas plus logique d’enquêter pour affirmer, ou infirmer, cette aberration du 3ème millénaire avant de la publier ?
Le repère médical a-t-il un document ou une correspondance de l’alliance expliquant son avis sur la prise en charge des citoyens Marocains démunis du RAMED ? A titre d’information, les dirigeants de l’Alliance ne fait ne qu’exécuter les recommandations de ses adhérents, sans engagement pour les autres médecins.
Le repère médical a-t-il enquêté sur les signatures des conventions et des mesures d’accompagnement ? S’est-il posé la question sur le type de mesures acquises pour les médecins libéraux victimes de malversations dans le secteur privé (TPA, double fonction public et privé et exercice illégal de la médecine), sur l’opportunité de discuter de mesures d’accompagnement intéressant l’IGR, l’IS, la patente, la TVA sur matériel et consommable médical, les crédits d’investissements à taux vertigineux, et sur la situation du médecin patron malgré lui etc… A se demander de quelles mesures d’accompagnement parlerait la présidence d’un certain syndicat ?
Le repère médical a-t-il enquêté sur l’existence ou l’inexistence de sanctions pénales énoncées dans les articles 128 à 143 ?
A titre d’information, tous ces articles énoncent des peines pénales, des amandes, et renvoient au Code Pénal, au dahir n° 1-59-413 du 28 Joumada II 1382 (26 novembre 1962) portant approbation du texte du Code pénal, Bulletin Officiel n° 2640 bis du 5 juin 1963, page 843.
Voyez vous-même les textes du dahir n° 1-02-296 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002) portant promulgation de la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de base, dans le Bulletin Officiel n° 5058 -16 Ramadan 1423 (21-11-2002). Mettez vous à la place d’un confrère, prestataires de soins ou directeur de clinique, et relisez les renvois de la loi n° 65-00 aux articles du Code Pénal en cherchant dans l’escroquerie, le faux et usage de faux, le vol ou tentative de vol etc.
Comment serait interprétée toute demande de remboursement remplie par un médecin sans se référer à la tarification de référence ? Expliquez nous comment peut remplir un médecin non conventionné une feuille de demande de remboursement : sur la valeur décrétée par l’AMO ou sur celle se référant à la nomenclature ? Dans les deux cas de figure, ce serait une fausse déclaration ou une tentative d’escroquerie ou de vol ou de…
Serait-ce que voudrait cacher le président d’un syndicat à des confrères médecins ?
Ou serait-ce un syndicat qui pénalise l’avis contraire des médecins en se basant sur un type bien particulier de démocratie.
Vous pouvez vous-même relever dans ce document la nature de cette démocratie.
N’est-il pas écrit noir sur blanc que « c’est ce même Conseil National qui a pris la décision de signer le 28 juillet 2006, la convention nationale dans le cadre de l’AMO, et… que ce vote a été confirmé par le conseil national réuni le 17/09/2006 ».
La démocratie imposerait elle une confirmation de vote et de signature 7 semaines après le fait accompli ?
Bel exemple de démocratie syndicale gérant tous les médecins libéraux du Maroc…
Souhaitant nous tremper sur les raisons de la publication de cet article par le repère médical, moyen de communication avec tous les médecins du Maroc et non partisan d’un groupe de praticiens, nous espérons que ses responsables, dans le souci des règles journalistiques professionnelles, des règles des conflits d’opinion et de la liberté d’opinions, dans le souci de rétablir l’indépendance du mensuel vis avis des conflits d’opinions, accorderont à cette lettre ouverte les même avantages de publication que ceux accordés à l’article initiateur.
Avec nos remerciements confraternels les meilleurs